Archive for Mai 2012

Manif de bonhommes

31 Mai 2012

J’ai participé à la grande manifestation de bonhommes contre la hausse. Elle est en cours; d’autres personnages s’ajouteront.

C’est par ici!

Contre la loi 78

28 Mai 2012

Ralentissement sur le blogue.
Nous sommes occupés ailleurs.

Musique souterraine V

7 Mai 2012

Chronique musicale mensuelle – mai 2012
Notre groupe facebook « Les amis de la musique souterraine » a pris son envol et fonctionne bien. Je vous invite à vous y joindre, les règlements sont par ici.

Je vais tout de même partager ici ce que je préfère parmi les découvertes du mois précédent. Voici ce que j’ai écouté en boucle durant ce mois d’avril, durant un climat de crise sociale intense.

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Synthpop
La chaleur froide des machines décongèle mon cœur encore.

Com Truise

Chanson : Broken Date
Album : Galaxy Melt (2011)

La chanson la plus jouée ici chez Darnziak en avril. Sons électroniques jouissifs.

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Drokk

Chanson : Lawmaster/Pursuit
Album : Music inspired by Mega-City One (2012)

Projet de Geoff Barrow de Portishead, musique électronique minimale inspirée par le comics Judge Dredd. Sur Bandcamp.

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Brusque Twins

Chanson : What Else is There to Say?
Album : A Voice In The Night (2012)

De Montréal. Sur Bandcamp.

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Rational Youth

Chanson : Close to Nature
Album : Cold War Nightlife (1982)

De Montréal, il y a longtemps. Superbe synthpop, influence de Kraftwerk.

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Postpunk
Musique spasmodique.

Blouse

Chanson : Time Travel
Album : Blouse (2011)

Est-ce la bonne catégorie? Je ne sais pas. C’est plutôt pop, mais j’aime ça.

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PIL (Public Image Limited)

Chanson : Albatross
Album : Metal Box (1979)

Incapable de contrôler les sautillements de mon corps à l’écoute de cet album, classique du postpunk que j’avais laissé passer inaperçu.

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Killing Joke

Chanson : Complications
Album : Killing Joke (1980)

Killing Joke apparaissait à mon esprit chaque fois que je voyais des images de manifestations qui tournaient mal. La peur de la brutalité policière en musique. Peur, colère, oppression, un sale mois d’avril.

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Postrock
Votre dose d’épique.

Sigur Rós

Chanson : Ekki múkk
Album : Valtari (2012)

Le groupe de postrock islandais Sigur Rós est dans mon top 3 de tous les temps. Un leak de leur nouvel album est déjà trouvable sur internet. À première écoute, mon visage était déjà baigné de larmes. C’est magnifique. J’adore leur nouvelle direction : après un album plus pop et plus folk, ils reviennent à une forme de musique ambiante très éthérée, flottante, mélancolique et sombre mais offrant des éclairs de beauté presque intolérables. C’est le Sigur Rós que je préfère, celui glacial et majestueux de l’album ( ) (2002).

J’ai hâte de visiter leur terre natale cet été.

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Mount Eerie

Chanson : The place lives
Album : Clear Moon (2012)

J’ai connu Mount Eerie l’automne dernier, écoutant sans cesse l’album Lost Wisdom. Un projet folk mais assez expérimental pour se rapprocher du postrock, de l’ambient ou de d’autres trucs non-identifiables. Très forte mélancolie et imagerie inspirée par la nature. Nostalgie de la forêt. Le nouvel album est beau.

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This will destroy you

Chanson : Little smoke
Album : Tunnel Blanket (2011)

Au départ, du postrock. Désormais une forme d’ambient lourd, ténébreux, oppressant mais beau. On suffoque dans la fumée mais les ombres sont belles.

Au lit avec ma meilleure amie

2 Mai 2012

La série « trash geek love » continue.
Voici le cinquième épisode, en ligne sur Terreur Terreur : Au lit avec ma meilleure amie.

Qui parlait récemment d’écrire « pour se mettre en danger » ou « pour franchir ses limites? ». Je n’aime pas les histoires pornographiques et je ne veux pas en écrire. Pourtant, il y a pas mal de sexe dans cette dernière histoire. Je n’avais pas le choix. Elle devait être écrite ainsi. Il fallait parler de cul, mais pour parler d’autre chose. C’était nécessaire.

Un ami me disait : « Quand t’écris, tu es impudique ». C’est fort possible. En ce qui concerne des histoires qui ont eu lieu il y a dix ans, je n’ai pas tellement de scrupules. Tout cela existait à peine à l’époque et existe encore moins maintenant. C’est le passé lointain. Le reconstruire est de la fiction.

Une fois engagé, je ne peux plus reculer. Il me faudra affronter les deux dernières grandes histoires de cette série. Après, je l’espère, j’en aurai enfin fini avec l’autofiction.